Joseph Haydn

Wolfgang Amadeus Mozart

Trio KV 564 en sol majeur

1788

Quant au « petit » K 564 en sol majeur, dont on dit qu’il était initialement conçu comme une nouvelle sonate pour piano du type « facile », on a vite fait de le réduire au rang d’« oeuvrette » marquant un retour à l’enfance de la part du compositeur. Il est vrai qu’il est tout de grâce mélodique et de douce innocence, mais, au-delà de la perfection de la forme, tout mozartien fervent y reconnaîtra la merveilleuse limpidité et l’incomparable transparence du dernier Mozart. « Jamais encore comme ici le matériau ne s’était fait aussi ténu, aussi transparent pour laisser irradier la lumière intérieure. Ce qui donne le change aux esprits superficiels, c’est l’apparente pauvreté du matériau sonore. Mais ceux qui savent faire en eux le silence sont remplis de ravissement. » Source : musicologie.0rg

 

Illustration :
Giambattista Tiepolo (1696-1770), Le festin de Cléopâtre (1744), huile sur toile, 250 x 357 cm, Nationl gallery of Victoria